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Les Chercheurs d'or - Mont Oreb

Un beau voyage

Après des semaines d’attente où la météo était délicate, nous trouvons enfin un créneau de beau temps avec Marie pour pouvoir réaliser la voie “les chercheurs d’or”. Une voie de 800m d’escalade, mais où il est possible de s’arrêter à tout moment et descendre en rappel.

Nous voulions la réaliser sur deux jours en dormant au bivouac qui se situe en haut du premier tiers de la voie. Celui-ci dispose de deux places très confortables et d’une vue panoramique sur la vallée.

Ainsi, nous partons du village du Buet et en deux petites heures nous rejoignons le bivouac par le couloir d’accès assez raide, où il faut bien fouiller dans les hautes herbes à gauche du couloir pour trouver les cordes fixes. 

Nous nous sommes ensuite posé au bivouac afin de réserver la place pour le soir, qui d’ailleurs aurait intéressé une autre cordée qui a décidé de bivouaquer plus haut. 

Dans l’après-midi nous nous remettons en route pour effectuer la première partie de la grande voie et descendons en rappel dans la voie.

L'aiguille du Tour depuis les chercheurs d'or / ©JB Gondouin
Le vallon de Bérard depuis le premier ressaut des chercheurs d'or / ©JB Gondouin

Peu d’équipement en place dans les premières longueurs. Le relais de la troisième est apparemment à construire. 

Les longueurs du premier ressaut ne sont pas les plus belles de la voie, mais permettent de s’échauffer pour la suite pour les personnes qui parcourent l’itinéraire à la journée, puisqu’elles ne dépassent pas le 5a/b.

Nous atteignons rapidement la fin du premier ressaut et allons nous poser dans notre petit bivouac suspendu au dessus de la vallée pour la nuit. 

Marie dans la dernière longueur du premier ressaut / ©JB Gondouin
Bivouac des chercheurs d'or / ©JB Gondouin
1ère longueur au petit matin du 2ème jour / ©JB Gondouin

Le lendemain matin nous nous levons tranquillement à 6h et attaquons la suite de la voie à 7h.

Le second ressaut est superbe, l’escalade est très esthétique et le niveau ne dépasse pas 5c. Il est possible de prendre une variante dans la deuxième longueur en 6a+ mais, elle est évitable par la gauche par un beau 5b dalle.

Les longueurs s’enchainent ensuite jusqu’à un plateau herbeux signant la fin du second ressaut. Nous prenons une petite pause bien méritée avant de nous lancer dans le dernier ressaut.

Nous continuons notre ascension par environ 150 mètres de dénivelé et allons buter dans un couloir peu difficile que nous remontons jusqu’à atteindre un mur raide en 5c.

Marie dans la 3ème longueur / ©JB Gondouin
Le troisième ressaut du Mont Oreb / ©JB Gondouin
Dernière longueur parcourue avant la descente en rappel / ©JB Gondouin
Marie dans le rappel plein gaz du second ressaut / ©JB Gondouin

Il est possible de faire deux longueurs de plus en passant à gauche au début du couloir par une fissure fine en 6a sur un éperon, et une longueur en 4 qui rejoint le mur raide.

Le 5c est une très belle longueur entièrement à protéger avec de belles fissures. Ensuite il reste encore une longueur de 4c, pour atteindre une nouvelle vire herbeuse, et  quelques ressauts plus ou moins faciles pour atteindre le sommet du Mont Oreb.

Nous nous sommes arrêté là, car la suite nous paraissait moins intéressante, la fatigue commençait à se faire sentir, et nous souhaitions redescendre en rappel afin de récupérer nos affaires au bivouac. 

Après une dizaine de rappels et de transitions herbeuses nous rejoignons le vallon de Bérard et la vallée.

Le 10ème et dernier rappel de la voie / ©JB Gondouin