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La rouye

Après quelques jours à grimper à Ceuse avec mon ami Lucas, nous décidons de changer un peu de cadre, et allons faire un petit tour dans le massif des Ecrins. Les conditions très sèches de cet hiver et du début de printemps nous permettent d’envisager des courses rocheuses en altitude plus tôt que habituellement. Ainsi, nous partons tranquillement la veille pour aller dormir au confortable refuge de l’Olan encore fermé, mais très confortable en version hivernale. 

Nous partons autour de 6h du matin en direction du couloir des Sorciers, encore bien en neige, mais bien mou du fait d’un iso 0 très élevé, ne permettant pas un bon regel nocturne. Malgré cela, nous atteignons rapidement le pied de l’arête sud et les premières difficultés rocheuses. 

Le couloir des Sorciers au petit matin ©JBGondouin
Arête sud de la Rouye ©JBGondouin
Arête sud de la Rouye ©JBGondouin
Vue sur la suite de notre itinéraire pour aller au sommet de la Rouye ©JBGondouin
Vue sur l'Olan ©JBGondouin
Sommet de la Rouye ©JBGondouin
Couloir terminal de l'arête sud de la Rouye ©JBGondouin

Nous gravissons rapidement les premiers mètres de l’arête sans trop de difficultés, jusqu’à un petit ressaut un peu plus difficile que les autres d’une cinquantaine de mètres.

Ensuite l’arête est plus facile et nous progressons rapidement jusqu’à l’antécime. De là, il faut redescendre sur le fil de l’arête jusqu’à un collu, puis remonter en versant est par des rampes faciles, jusqu’à rejoindre un couloir permettant l’accès au sommet principal de la Rouye. 

Nous profitons du sommet pour manger un morceau, et admirer la vue sur l’Olan et le Valgaudemar à nos pieds.

Depuis le sommet, la descente est jalonnée de cairns. Il faut tout d’abord descendre un petit couloir, puis suivre des rampes versant est, et passer plusieurs petits collets amenant à un grand col qui parait difficile d’accès. Ne pas le rejoindre mais monter un peu au dessus (un gros cairn est visible), et basculer en nord/ouest. De là, descendre quelques gradins pour atteindre un rappel chainé en bas d’une grande dalle. 50 mètres plus bas, il ne reste qu’à rejoindre le refuge de l’Olan.

La descente du jour en neige était très très molle et nous enfoncions jusqu’à mi-cuisses. Nous finissons cette belle course trempés mais contents.

Vue sur le Valgaudemar ©JBGondouin