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L' aiguille du tour à ski

Je passe une semaine avec Marie et Garance, et nous devions aller skier dans les Dolomites, mais les conditions n’étant pas bonnes là-bas par manque de neige, nous voilà à la recherche d’un plan B. 

Je propose ainsi aux filles cette course sur deux jours qui nous fait passer par le col du Passon le premier jour, et la réalisation de l’aiguille du Tour le second jour.

Nous passons ainsi notre première journée à gravir ce col culminant à 3028m. Nous partons tard et avons ainsi la chance d’être seuls dans la montée au col et de profiter d’une magnifique vue sur le bassin d’Argentière et ses magnifiques faces nord.

Montée au col du Passon depuis le domaine des Grands Montets. ©JBGondouin
Les faces nord du bassin d'Argentière. ©JBGondouin
Montée au col du Passon. ©JBGondouin

La montée est un peu raide mais les marches réalisées par les nombreuses ascensions des dernières semaines rendent la montée aisée. 

Arrivé au col nous avons la vue sur le glacier du Tour, et le refuge Albert 1er qui nous attend pour passer la nuit. 

Petit point sur ce refuge : celui-ci accueille 140 personnes par nuit en pleine saison lorsqu’il est ouvert, mais seulement une trentaine de lits sont disponibles dans le refuge d’hiver. 

Ce local d’hiver est néanmoins très confortable avec un poêle à bois, des couettes et couvertures et même quelques ustensiles pour cuisiner. Ce soir-là, nous n’étions que trois cordées à profiter du calme du refuge. Un vrai bonheur ! 

Le lendemain nous partons vers 8h du matin pour aller faire la voie normale de l’aiguille du Tour, un beau sommet classique du massif du Mont-Blanc qui est souvent le premier sommet proposé en alpinisme.  

Couché de soleil depuis le refuge Albert 1er. ©JBGondouin
Levé du jour sur l'Aiguille Verte. ©JBGondouin
Dernière montée avant d'arriver à la rimaye de l'aiguille du Tour. ©JBGondouin
Vue depuis le col supérieur du Tour. ©JBGondouin
Montée à l'Aiguille du Tour. ©JBGondouin

La montée au col supérieur du tour est peu difficile et plutôt plate, mais une distance non négligeable est à parcourir, il faut donc être efficace.

Depuis le col supérieur, nous basculons sur le bassin de Trient en face sud-est afin d’atteindre le pied de l’aiguille du Tour à proprement parler. De là, une montée peu difficile dans les rochers pendant une demie-heure nous permet de rejoindre le sommet sud de l’aiguille du Tour.

Une vue imprenable sur le massif nous attend, et nous avons été seuls du début à la fin de la course ! Voilà la meilleure raison d’aller à l’aiguille du Tour en Hiver, et à ski !

La journée n’est pas finie, nous devons encore rejoindre le village du Tour dans la vallée ! Une longue descente nous attend dans une neige très moyenne du fait des conditions du moment, sans oublier un beau combat dans les arbustes en arrivant sur le Tour.